jeudi 27 août 2015

Hiatus indéfini

Ce blog entre dans une période de hiatus indéfini, car l'envie d'écrire et de partager -entre autre- me manque cruellement ces derniers temps.
En attendant un éventuel retour, je vous laisse avec une citation, qui me parle beaucoup :

"Je rentrai dans la maison, fermai les rideaux des fenêtres, mais l'odeur du printemps avait déjà rempli la pièce. Elle envahissait tout. Maintenant, elle n'évoquait plus pour moi que l'odeur de la pourriture. A l'intérieur de la pièce aux rideaux tirés, je me mis à haïr violemment le printemps. Je haïssais ce que cette saison m'avait apporté et la douleur lancinante blottie au fond de moi. Ce fut la première fois de ma vie que je détestai quelque chose avec autant de violence." 

- La Ballade de l'Impossible, Haruki Murakami

dimanche 23 août 2015

Cinéma : Mission : Impossible - Rogue Nation

Ah oui, ça y est, c'est un retour à des articles dans la norme du blog !!

Vendredi soir, je suis allée voir Mission : Impossible - Rogue Nation au cinéma. 5ème opus de la licence avec Tom Cruise, est-ce le film de trop... ?


Alors qu'Ethan Hunt traque un groupuscule se faisant connaître sous le nom du Syndicat, l'équipe Mission : Impossible est officiellement démantelée. Ethan, à présent récusé, doit enquêter dans l'ombre. Soutenu par son équipe et par l'agent britannique Ilsa Faust, dont les liens avec le syndicat sont ambigus, Ethan fera tout afin d'éliminer le Syndicat.

Voilà, grosso modo, l'intrigue la nouvelle mission présentée dans ce film.
Je ne m'attendais pas à quelque chose de bien transcendant mais je dois avouer que le film est finalement mieux que ce à quoi je m'attendais. Attention, je ne m'attendais pas un navet non plus ; mais je me disais que ce 5ème volet se contenterait de remplir son quota de film d'actions en termes de cascades, courses poursuites, et qu'il s'en tiendrait là.
S'il remplit effectivement ces quotas, ce Mission : Impossible possède également d'autres qualités tels que l'humour (même si certains pourront le regretter car cela brise parfois des scènes qui auraient pu monter en tension) et puis, il faut quand même le dire, un bon casting, autant les récurrents que les nouveaux ! (Simon Pegg \o/ )

Si le film reste un bon gros blockbuster avec ses facilités scénaristiques et ses scènes grosses comme des camions (d'un côté, c'est Mission : Impossible alors c'est un peu normal :þ), c'est un bon film et on passe un agréable moment en le visionnant :-D

samedi 22 août 2015

Souvenirs de Madère

Me voici de retour de Madère depuis bientôt une semaine.
Les vacances étaient bien trop courtes...

Si je rédige cet article, ce n'est non pas pour vous conter mon voyage - car je n'ai pas réellement le désir de décrire celui-ci en détail sur la toile - mais pour partager quelques photos de l'île aux fleurs (en particulier de sa capitale, Funchal), en sus des photos et vidéos postées sur mon compte instagram.





















Pour terminer cet album photo, voici l'une de mes photos préférées, que j'avais publié sur insta :
Une photo publiée par Eru (@eruerusa) le

et celle apparemment la plus appréciée !!!

Une photo publiée par Eru (@eruerusa) le

mardi 4 août 2015

J-4 avant les vacances !!!

Bonjour à toi, féru(e) (?) lecteur(trice) !

Pour une fois, point de critique ciné, musique ou review live, mais juste un petit post avant le départ en vacances.

Si toi aussi, tu rêves d'évasion mais que tu n'es pas en vacances (ou si tu es en vacances, mais que ça ne t'empêche pas de regarder ce que font les autres durant les leurs :þ), tu pourras suivre si tu le souhaites mes pérégrinations sur l'île aux fleurs non pas sur ce blog, mais sur Instagram (parce que j'ai finalement bien pris goût à cette application, et qu'un voyage raconté en petites tranches de vie photographiées, je trouve ça plus sympa).

alors, peut-être à bientôt sur mon compte Insta (eruerusa) ou sur ce blog :-D

Bonnes vacances (un peu en avance) ! \o/

dimanche 26 juillet 2015

Critiques Cinéma : du retard à rattraper avec les Minions et Pixels

Je l'avoue, je suis une mauvaise élève, j'ai délaissé ce blog 3 semaines durant... Je dois dire que l'envie d'écrire me manquait, et le contenu ne volant déjà pas bien haut en temps habituel, je n'allais pas me risquer à infliger à mes quelques lecteurs mon manque d'inspiration ! :þ

Cependant, je dois également admettre que je suis allée peu de fois au cinéma, 2 fois pour être exacte.
J'ai même hésité à écrire à article sur les deux films vus, c'est dire. Cet article sera donc assez succinct, mais j'aurai au moins la satisfaction d'avoir accompli mon devoir (ahah !)


Les Minions sont des créatures qui ne vivent que pour servir le maître le plus méchant et le plus moche au monde. Après moult tentatives (et avant Gru), les petites créatures jaunes finissent par créer leur propre civilisation, mais celle-ci périclite avec le temps, car leur raison de vivre est inexistante. C'est alors que Kevin, flanqué de Bob et Stuart, décide de parcourir le monde à la recherche du vilain ultime afin de sauver ses semblables d'une fin certaine. Ce vilain en puissance se révèlera être la charmante mais non moins redoutable Scarlet Overkill...

Premier film de grande qualité : les Minions ! Ça a l'air totalement sarcastique dit comme ça, mais en fait le film est réellement très drôle. J'imagine qu'il est néanmoins primordial d'apprécier les Minions et leur humour complètement crétin pour apprécier le film à sa juste valeur car, il faut l'avouer, le scénario est inexistant. Enfin inexistant, j'ai quand même résumé la chose en 6/7 lignes ci-dessus :þ
Dans tous les cas, du moment qu'on apprécie les Minions, leur langage incompréhensible, bref que l'on débranche son cerveau, le film est très divertissant et remplit parfaitement son contrat. Un très bon moment au cinéma :-D


Le second film ne me convainc pas autant, en revanche.


(Résumé piqué sur Allociné pour celui-là parce que j'ai la flemme !) :
À l’époque de leur jeunesse, dans les années 80, Sam Brenner, Will Cooper, Ludlow Lamonsoff et Eddie « Fire Blaster » Plant ont sauvé le monde des milliers de fois… en jouant à des jeux d’arcade à 25 cents la partie. Mais aujourd’hui, ils vont devoir le faire pour de vrai… Lorsque des aliens découvrent des vidéos d’anciens jeux et les prennent pour une déclaration de guerre, ils lancent l’assaut contre la Terre. Ces mêmes jeux d’arcade leur servent de modèles pour leurs attaques. Cooper, qui est désormais Président des États-Unis, fait alors appel à ses vieux potes pour empêcher la destruction de la planète par PAC-MAN, Donkey Kong, Galaga, Centipede et les Space Invaders… Les gamers pourront compter sur l’aide du lieutenant-colonel Violet Van Patten, une spécialiste qui va leur fournir des armes uniques... 

Bon, vous visualisez déjà la teneur du scénario... 
En fait, je dois dire que je suis assez partagé. Le film est tellement WTF, que je ne saurai dire si j'ai ri parce que c'était réellement drôle, ou si c'était aussi quelque part par affliction devant tant d'humour graveleux émanant de cette comédie so american.
Il y a pourtant quelques bonnes trouvailles sous cette avalanche de lourdeur et de gras, des petites pointes d'humour d'un niveau un peu plus élevé et un peu plus agréables, mais pour le reste, ça reste très au ras des pâquerettes. Parmi les autres points positifs à mon sens, le visuel des envahisseurs, j'aime beaucoup le rendu des pixels, qui ressort bien à l'écran avec leurs couleurs chatoyantes. 
Si on n'en attend pas plus, et que l'on s'attend à un gros délire incompréhensible (vraiment WTF par moment, je le redis !), on passe tout de même un bon moment.Le film n'est pas une catastrophe non plus, on a vu pire, comme on verra forcément bien mieux.
Je me dis tout de même que sans abonnement, j'aurais regretté le prix de la place de cinéma car c'est un film qui peut largement se contenter d'être vu à la télévision un dimanche (ou un soir d'hiver et/ou de pluie !)
.


Sur cette note un peu (un tout petit peu) péjorative, je vous quitte de nouveau pour quelques semaines, car les vacances approchent à grands pas ! Vivement le soleil, les excursions et la plage (et autres bonnes choses) !

A très bientôt chers lecteurs !

vendredi 3 juillet 2015

Live report : Lenny Kravitz à l'Olympia

On enchaîne les articles !
Après une période creuse, il fallait bien ça :-D

Mardi dernier, je me suis rendue au concert de Lenny Kravitz à l'Olympia ! 


L'homme n'avait pas joué dans cette salle depuis 17 ans, mais en plus c'est LA salle où il a fait son premier concert en France (cestluiquiladitcestpasmoi!). Autant dire, il s'agit là d'un lieu assez significatif !


Mais avant d'en parler plus longuement, parlons de la première partie du show, assurée par Faada Freddy !
 

Faada Freddy, c'est un mélange de folk, soul, rhythm and blues et de gospel, le tout en acoustique. Muni de sa guitare sèche, il nous a présenté dans un esprit très communicatif quelques morceaux de son album, Gospel Journey.
Des chansons très sympas, interprétées avec passion, et avec donc le côté acoustique qui est toujours assez impressionnant en concert. Mais l'artiste sait également s'y prendre pour chauffer la salle, sollicitant le public à participer aux chansons de sa compositions, aux reprises de I need a Dollar et No Woman no Cry, et aussi avec un petite interlude improvisée sollicitant l'arrivée de Lenny Kravitz !
Ayant apprécié sa prestation, je vais garder un œil (et surtout, une oreille) attentif à Faada Freddy (et hop, le petit ajout sur la playlist du moment au passage !)

après un petit entracte de 20 45 minutes, durant lequel on a pu voir le Johnny national s'installer dans le carré VIP, le show commence enfin, à 21h30 !
Je ne me souviens pas exactement de la set-list, tout du moins de l'ordre exact des chansons, mais ça peu de choses près, nous avons eu droit aux morceaux suivants :

1. Frankenstein
2. Dirty White Boots
3. American Woman
4. It ain't over 'til it's over
5. Dancin' 'til dawn
6. Sister
7. Always on the Run
8. Mr Cab Driver
9. I belong to you
10. Let love rule
11. Are you gonna go my way

Rappel :
12. Fly away
 

Le groupe s'installe, et Lenny arrive, en jeans, t-shirt, petite veste et lunettes de soleil. Il abandonnera d'ailleurs rapidement les deux derniers éléments au vu de la chaleur ambiante. Et le concert commence sur les chapeaux de roue avec Frankenstein ! Seule chanson de Strut jouée avec Dirty White Boots, j'ai vraiment apprécié d'entendre en live ce morceau qui est l'un de mes préférés sur le dernier album (avec Sex) ! Le public accueille alors Lenny avec des affichettes "Welcome Lenny", idée mise en œuvre par les membres très sympathiques de Lenny Kravitz Online, qui ont distribué le précieux document (oui précieux, car c'est à présent un souvenir ! :3) durant l'après-midi dans la queue. Le chanteur est d'ailleurs visiblement touché par ce geste ! *séquence émotion on*
L'ambiance s'instille ainsi tranquillement lors des trois premières chansons, le public se chauffe encore un peu plus et, après American woman, Lenny salue Johnny Hallyday et annonce la couleur : "Now we can start !" ; bah oui, les trois premières chansons n'étaient que l'échauffement bien sûr ! :þ
Et c'est donc parti pour de bon ! Dans le public, nous chantons, dansons, sautons... et apprécions aussi les moments, enfin LE moment un peu plus calme avec Sister, dans une version un peu similaire à celle de Bercy, rallongée et avec un solo de guitare à tomber.
Always on the Run était totalement déjantée et pêchue, Lenny laissant la part belle à ses musiciens qui enchaîneront des solos enflammés ! D'ailleurs je leur tire mon chapeau, parce que jouer des solos tels que ceux qu'ils ont joué, avec cette chaleur, ça doit demander une sacrée énergie et une bonne endurance ! En parlant de température, Lenny nous gratifiera lui-même d'un "yeah, it's fucking hot !", c'est dire... ! 
L'ambiance atteint son paroxysme avec les dernières chansons (forcément), en particulier Let Love Rule durant laquelle notre beau brun ira se joindre au public puis rejoindra le Johnny national au balcon, dans le carré VIP, pour lui porter hommage tandis que le public scandera "Leeeeeettttt... Looooooovveeeee.... RuuuuuUUuuuullle ! We've got to let love rule !!!" en boucle. Malgré ces efforts, ce public en transe puisera encore de l'énergie (c'est l'adrénaline, ça aide ! ;-) ) pour danser et sauter au son d'Are you gonna go my way puis pour le rappel, qui aura lieu après une (très) courte pause de 5 minutes (à peine, comme à Bercy) sur Fly Away. 
Enfin, Lenny Kravitz et le groupe salue le public, et après des remerciements et lancers de médiators et baguettes, nous quittent. Tomber de rideau, c'est déjà la fin de ce live endiablé de 12 chansons "seulement", mais qui aura duré 2 heures intenses.
Le public, encore grisé par l'expérience vécue, aura du mal à quitter l'Olympia : dans la fosse, ça traîne, ça discute, et l'on ressort tout doucement, prenant le temps de savourer encore pendant quelques instants les relents auditifs en se dirigeant vers la boutique avant de quitter enfin cette scène mythique qu'est l'Olympia.

Pour conclure, l'Olympia, qui dégage un côté plus intimiste que les très grandes salles, et la proximité de Lenny Kravitz avec son public, rendent ce concert un (gros) cran au-dessus de celui de Bercy, qui était pourtant déjà excellent. 
Inutile d'en dire plus, vous l'aurez compris, ce live était un merveille !!

mercredi 1 juillet 2015

Cinéma : beaucoup d'émotion avec Vice Versa !

Ahah, quelle pointe d'humour dans le titre de ce post ! (ou pas... ^^;)
Enfin... vous l'aurez compris, je suis allée voir (avec mes neveux \o/ ) Vice Versa, le dernier Pixar, au cinéma !

Avant de vous en parler, je voudrais faire un petit encart sur le court-métrage qui le précède : Lava.


LAVA raconte l'histoire de Uku, un volcan chantant l'amour, bien que lui-même soit seul...
Sa chanson, le volcan sous-marin Lélé (ahah, vous comprenez maintenant... ! XD) l'entend pourquoi, et elle ne souhaite qu'une chose, rencontrer celui qui chante de cette si belle voix.

Vous l'aurez compris, LAVA est une histoire d'amour chantée (et exclusivement chantée), sur un air de Ukulélé, très poétique. Tout le monde n'y trouvera peut-être pas son compte, mais j'ai trouvé le court-métrage très mignon, et en nous prenant ps les sentiments, un bon choix introductif à Vice Versa !


Vice Versa donc ! Le film met en scène les émotions de Riley, Joie, Tristesse, Dégoût, Peur et Colère, qui gèrent le Quartier Général des émotions et des souvenirs de la jeune fille de 11 ans. Un grand bouleversement dans la vie épanouie et joyeuse de Riley -un déménagement-, ainsi qu'une "dispute" entre Joie et Tristesse, vont tout changer dans cette vie gérée jusqu'à ce jour d'une main de maître par Joie...

Sans trop en dévoiler sur l'intrigue, qui reste pourtant assez simple et accessible, je peux dire que Pixar nous enchantent encore une fois avec un film très émouvant (heureusement pourrait-on dire, au vu du sujet... !). L'élément perturbateur principal de l'intrigue, un déménagement dans une ville à mille lieux du foyer d'origine, permet d'aborder tous types d'émotions (même si celle-ci ne sont pas personnifiées, elles sont présentes à travers les personnages), mais surtout montrer le passage d'un âge à un autre. Riley a 11 ans, c'est une enfant au bord de l'adolescence vivant très mal son déménagement à San Francisco qui, de plus, ne se réalise pas dans des conditions optimales.
Sans qu'elles le réalisent, c'est ce déménagement qui enclenche la dispute entre Joie et Tristesse qui les éjectera du quartier général - <SPOILER>Tristesse ne pouvant s'empêcher de "détraquer les souvenirs" en les rendant tristes - preuve que Riley est en partie elle-même inconsciente de son désarroi</SPOILER> - et les faisant s'aventurer dans l'esprit de Riley.
Cette nouvelle étape de la vie de Riley est remarquablement mise en scène dans la représentation, très allégorique au passage, de l'environnement cervical avec, certes, le Quartier Général, mais également -et surtout-, sa représentation de l'esprit humain, dont les décors sont magnifiques, avec ses "îles de personnalités", le "train de la pensée, le "studio des rêves" ou encore le subconscient où sont enfermées les peurs les plus profondes.

Vice Versa jongle et joue incroyablement bien avec tout cela et se révèle donc un film très émouvant et juste, dans lequel, pour une fois, les adultes s'y retrouveront peut-être plus que les enfants car après tout, on aura plus de facilité à se reconnaître dans les types de situations présentées avec un regard parfois nostalgique ou une sensation - en tout cas - de ressenti ; et c'est là la magie et la force de Pixar :-). Les enfants apprécieront néanmoins le film (preuve en est avec les neveux qui ont a-do-ré, "c'était trop bien !"), mais qui n'auront pas cette deuxième lecture que pourront avoir les adultes.
Bref, allez vite le voir :-D